Comment ça marche ?
Une installation géothermique est composée de 3 parties :
1 - le capteur extérieur qui récupère l'énergie naturelle contenue dans le sol.
C'est l'élément clé de l'installation car il récolte la plus grande partie de l'énergie produite.
2 - la pompe à chaleur (PAC) qui transforme l'énergie captée à basse température en énergie utilisable pour le chauffage.
Il y circule un fluide frigorigène qui :
- s'évapore au passage de l'échangeur thermique avec le capteur extérieur
- est compressé par le compresseur pour augmenter sa température
- se condense dans l'échangeur avec le circuit de chauffage en délivrant de la chaleur à l'installation de chauffage
- se détend pour boucler le cycle thermodynamique
3 - le circuit d'eau de chauffage central par plancher chauffant ou radiateurs (non modifié en rénovation).
Lorsque l'inertie thermique du circuit de chauffage existant est insuffisante (en particulier dans le cas de radiateurs), l'ajout d' un ballon d'eau tampon sur le circuit permet de garantir un volume d'eau global supérieur à 20 litres /kW installés.
Le rendement de l'ensemble (ou COP) est inversement proportionnel à l'écart de température entre le capteur extérieur et le circuit de chauffage :
- idéal : entrée 13 °C; sortie 30 °C ce qui donne un COP>6
- moins bon : entrée -5 °C; sortie 65 °C ce qui donne un COP<2,5
C'est pourquoi le rendement est idéal lorsque l'on utilise la chaleur du sol profond (capteur vertical ou nappe phréatique) couplé à un chauffage basse température. L'utilisation de radiateurs est possible à condition qu'ils soient suffisamment dimensionnés pour chauffer l'habitation avec une température d'eau maximale de 60 °C.Il existe des PAC fonctionnant au R134 permettant une T° de départ de 72°C, mais le COP de la PAC est logiquement moins bon et il peut être préférable d'augmenter la taille des radiateurs.